à la Une

le parlement des jeunes progressistes lance la campagne de sensibilisation de plan badibanga pour la sortie de la crise

la vidéo d’une chaine de télévision qui a fait le reportage du lancement de la campagne des jeunes parlementaires progressistes

à la Une

Samy Badibanga propose un addendum à l’Accord du 31 décembre pour consolider les institutions

Samy badibanga appel à l’unité de l’opposition  pour sortir le pays de la crise

comme a dit Obama il faut des institutions fortes et non des hommes forts.

adum

Il n’avait pas pris part au dialogue de la CENCO ayant abouti à l’Accord du 31 décembre (Saint Sylvestre) mais Samy Badibanga appelle urbi et orbi à l’amendement de cet accord avant le 31 décembre 2017.
Il ne s’agit nullement d’un troisième dialogue mais d’amender l’Accord qui est encore sur table et auquel renvoie la résolution 2348 des Nations-unies, a fait comprendre l’ex-Premier ministre.

«Nous pouvons et nous devons négocier un addendum avant le 31 décembre pour remédier aux faiblesses de l’Accord dont la principale est d’avoir été négocié sans l’autorité d’une institution de droit international», a-t-il déclaré.

Pour Badibanga, l’addendum à l’Accord de la Saint Sylvestre doit être négocié et conclu avant le 31 décembre prochain sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations Unies avec l’accompagnement de l’UA, l’Union africaine, l’UE, Union européenne et l’Organisation internationale de la francophonie(OIF).
A défaut de cet addendum, la RDC ouvrirait la voie à l’arbitraire de la volonté populaire couverte par l’article 64 de la constitution. L’ancien Premier ministre redoute, en effet, « la perte de légitimité des autorités publiques sur le territoire national », avec son corollaire « de graves dysfonctionnements des institutions ».

Quant au contenu de l’addendum à l’Accord du 31 décembre, Samy Badibanga le décline en cinq points.

  • Primo, l’adoption d’un calendrier électoral consensuel et de son chronogramme qui fait foncièrement défaut à l’Accord du 31 décembre.
  • Secundo, l’adoption d’un budget détaillé avec un plan de décaissement et l’identification des ressources.
  • Tertio, la réintroduction des institutions comme partie prenante dans l’Accord, en particulier le Parlement. Mais le contrôle parlementaire doit être mené à parité entre l’opposition et la majorité parlementaire, insiste l’ancien Premier ministre.
  • Quarto, le renforcement des mesures de décrispation et les rendre exécutoires pour le bon déroulement du processus électoral, notamment le débat et la campagne électorale.
  • Quinto, enfin, un régime des sanctions en cas de non respect de l’Accord. «Il n‘y a pas de droit efficace sans sanctions, l’accord doit être amendé pour intégrer des conséquences claires en cas de violations», soutient l’ex-Premier ministre. « Nous sommes convaincus qu’en approfondissant l’Accord du 31 décembre, nous mettrons les élections à notre portée et éviterons l’impasse politique, l’effondrement des institutions et les violences vers lesquels nous nous dirigeons »,avertit Samy Badibanga.

L’ex-Premier ministre a, en effet, tenu une conférence de presse le 28 octobre 2017 à l’Hôtel Kempiski Fleuve Congo, pour annoncer un nouveau courant politique au sein de l’opposition dénommé, « Les progressistes».

Le nouveau courant connait déjà l’adhésion de l’UNIR Patrick Mayombe, Dr Matusila de l’ABACO, Solange Ngoma (fille Zahidi) des Forces du Futur et du député Fidel Tsingombay, etc.,

« Les Progressistes est un courant porteur d’espoir et de progrès… d’un avenir de paix, de sécurité et liberté fondé sur des institutions fortes ».

à la Une

Nikki Haley ferra son rapport à Trump cette a declaré: « Nous ne tolérons pas que les élections soient retardées »

nikky

C’est le service après-vente à Washington. Après un voyage riche en discussions avec les dirigeants éthiopien, sud soudanais et congolais, la représentante permanente des États-Unis à l’ONU annonce qu’elle va rencontrer cette semaine le président américain Donald Trump, le vice-président Mike Pence ainsi que le conseiller à la sécurité national H.R. McMaster pour discuter de sa tournée en Afrique, rapporte Reuters.

Pour la RDC, où Nikki Haley a rencontré le chef de l’Etat Joseph Kabila vendredi, on sait déjà qu’il sera question des élections, toujours incertaines dans le pays. Après avoir appelé clairement, à Kinshasa même, à leur organisation en 2018, dimanche soir, la diplomate a haussé le ton. « Il n’y a pas de démocratie si la voix du peuple n’est pas entendue », a-t-elle écrit sur twitter. Un message dans lequel l’hôte du weekend de Joseph Kabila se veut même ferme quant aux velléités de reporter indéfiniment les scrutins. « Nous ne tolérons pas que les élections soient retardées », prévient-elle dans ce tweet posté par ses équipes de communication.

Dans un entretien accordé à Reuters, Nikki Haley, qui revendique un « style direct » – qui tranche avec le langage diplomatique classique souvent réservé – est revenue sur les vérités qu’elle vient d’exprimer autant à Kinshasa qu’à Juba. « Je pense que la franchise est importante, mais je m’y attendais aussi. J’ai eu des conversations franches avec eux »,explique-t-elle en référence à ses échanges avec Joseph Kabila et Salva Kiir. « Cela a été très important parce que nous ne voulions pas aller là-bas faire un discours politique. Nous voulions aller tout droit à la réalité de la situation ».

à la Une

Colère américaine après l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (AFP 17/10/17)

donald_trump_en_colere

La République démocratique du Congo (RDC) a été élue lundi au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, suscitant de vives critiques des Etats-Unis et d’ONG dénonçant son bilan en la matière.

Au total, l’Assemblée générale de l’ONU a pourvu 15 sièges de ce Conseil fort de 47 membres et basé à Genève. Ces sièges, pour trois ans à partir de janvier 2018, étaient à pourvoir à raison de 4 pour l’Afrique, 4 pour l’Asie-Pacifique, 2 pour l’Europe orientale, 3 pour l’Amérique latine, et 2 pour d’autres États.

La RDC a recueilli 151 voix sur 193 votes, le nombre d’États membres de l’Assemblée générale de l’ONU. La majorité requise était de 97 voix. Le groupe de pays africains s’était mis d’accord il y a quelques mois pour proposer outre la RDC, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal afin d’occuper les sièges alloués au continent. L’Angola a recueilli 187 votes, le Nigeria 185 et le Sénégal 188.

Outre ceux-ci, les autres membres de l’Assemblée élus sont l’Afghanistan, l’Australie, le Chili, le Mexique, le Népal, le Pakistan, le Pérou, le Qatar, la Slovaquie, l’Espagne et l’Ukraine.

Pour les États-Unis, l’élection de la RDC est « une preuve de plus du manque de crédibilité du Conseil des droits de l’Homme et de la nécessité de le réformer afin de le sauvegarder ». Ce pays « connu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, a été élu pour travailler au sein de l’institution la plus importante pour les droits de l’Homme », a dénoncé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley.

« Les droits de l’Homme sont trop importants pour laisser un système dépassé continuer à exister sans être contrôlé ni réformé », a ajouté dans un communiqué la diplomate, qui doit se rendre prochainement à Kinshasa, en déplorant une sélection de candidats qui ne permet ni opposition ni concurrence.

L’élection de la RDC au Conseil des droits de l’Homme « est une insulte pour les nombreuses victimes des abus commis par le gouvernement congolais à travers le pays », a aussi dénoncé dans un communiqué Louis Charbonneau, directeur à New York de l’ONG Human Rights Watch.

En juillet, les Etats-Unis avaient déjà vivement critiqué les pays africains ayant soutenu la candidature de la RDC, alors que le Conseil enquête sur des atrocités commises dans la région du Kasaï par les forces armées gouvernementales et des milices.

« Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d’un pays comme la République démocratique du Congo pour qu’il devienne membre du Conseil des droits de l’homme, cela n’affaiblit pas seulement cette institution – mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent », avait alors affirmé Nikki Haley.

L’élection l’année dernière de l’Arabie saoudite et de la Chine au Conseil, en dépit de preuves de violations des droits de l’homme, avait également suscité des critiques.