MODIFICATION LOI ELECTORALE RDC’

comme en 2015 le peuple congolais compte sur les députés de l’opposition  pour contrer cette loi électorale 

Le secret éventré : une loi électorale partisane

 

Vendredi, 01 Avril 2011 23:36 (Par le Prof. Auguste MAMPUYA KANUNK’a-TSHIABO de la DTP)

Entendons-nous bien. Il ne s’agit pas pour moi d’affirmer qu’il est interdit de réviser une loi électorale, au contraire et, même, je suis prêt à admettre que les majorités au pouvoir cherchent toujours à renforcer leur position en adoptant les modes de scrutins susceptibles de les avantager; c’est de bonne guerre. Mais si cette recherche de position dominante ne correspond pas à une augmentation des chances pour le bien-être de tous et non d’une clique comme c’est le cas, cela traduit une tendance à exclure une représentation aussi fidèle que possible des courants de pensée dans le pays au profit d’un parti dominant précurseur du parti unique et avec la seule volonté de continuer le système corrompu et corrupteur et de s’empiffrer au détriment de la société.

Certes, après la révision constitutionnelle décriée du 20 janvier 2011, on s’attend logiquement à une révision de la loi électorale, notamment pour l’adapter au nouveau système de l’élection du président de la République en un seul tour et, donc, réviser ses articles 101, 109, 114 qui organisaient le second tour, sans oublier l’article 112 qui prévoyait des débats entre les deux candidats retenus pour le second tour, ce cauchemar des mouvanciers, qu’il faudra soit supprimer comme c’est leur farouche volonté, soit réaménager. Lire la suite de « MODIFICATION LOI ELECTORALE RDC’ »

le parlement des jeunes progressistes lance la campagne de sensibilisation de plan badibanga pour la sortie de la crise

la vidéo d’une chaine de télévision qui a fait le reportage du lancement de la campagne des jeunes parlementaires progressistes

Samy Badibanga propose un addendum à l’Accord du 31 décembre pour consolider les institutions

Samy badibanga appel à l’unité de l’opposition  pour sortir le pays de la crise

comme a dit Obama il faut des institutions fortes et non des hommes forts.

adum

Il n’avait pas pris part au dialogue de la CENCO ayant abouti à l’Accord du 31 décembre (Saint Sylvestre) mais Samy Badibanga appelle urbi et orbi à l’amendement de cet accord avant le 31 décembre 2017.
Il ne s’agit nullement d’un troisième dialogue mais d’amender l’Accord qui est encore sur table et auquel renvoie la résolution 2348 des Nations-unies, a fait comprendre l’ex-Premier ministre.

«Nous pouvons et nous devons négocier un addendum avant le 31 décembre pour remédier aux faiblesses de l’Accord dont la principale est d’avoir été négocié sans l’autorité d’une institution de droit international», a-t-il déclaré.

Pour Badibanga, l’addendum à l’Accord de la Saint Sylvestre doit être négocié et conclu avant le 31 décembre prochain sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations Unies avec l’accompagnement de l’UA, l’Union africaine, l’UE, Union européenne et l’Organisation internationale de la francophonie(OIF).
A défaut de cet addendum, la RDC ouvrirait la voie à l’arbitraire de la volonté populaire couverte par l’article 64 de la constitution. L’ancien Premier ministre redoute, en effet, « la perte de légitimité des autorités publiques sur le territoire national », avec son corollaire « de graves dysfonctionnements des institutions ».

Quant au contenu de l’addendum à l’Accord du 31 décembre, Samy Badibanga le décline en cinq points.

  • Primo, l’adoption d’un calendrier électoral consensuel et de son chronogramme qui fait foncièrement défaut à l’Accord du 31 décembre.
  • Secundo, l’adoption d’un budget détaillé avec un plan de décaissement et l’identification des ressources.
  • Tertio, la réintroduction des institutions comme partie prenante dans l’Accord, en particulier le Parlement. Mais le contrôle parlementaire doit être mené à parité entre l’opposition et la majorité parlementaire, insiste l’ancien Premier ministre.
  • Quarto, le renforcement des mesures de décrispation et les rendre exécutoires pour le bon déroulement du processus électoral, notamment le débat et la campagne électorale.
  • Quinto, enfin, un régime des sanctions en cas de non respect de l’Accord. «Il n‘y a pas de droit efficace sans sanctions, l’accord doit être amendé pour intégrer des conséquences claires en cas de violations», soutient l’ex-Premier ministre. « Nous sommes convaincus qu’en approfondissant l’Accord du 31 décembre, nous mettrons les élections à notre portée et éviterons l’impasse politique, l’effondrement des institutions et les violences vers lesquels nous nous dirigeons »,avertit Samy Badibanga.

L’ex-Premier ministre a, en effet, tenu une conférence de presse le 28 octobre 2017 à l’Hôtel Kempiski Fleuve Congo, pour annoncer un nouveau courant politique au sein de l’opposition dénommé, « Les progressistes».

Le nouveau courant connait déjà l’adhésion de l’UNIR Patrick Mayombe, Dr Matusila de l’ABACO, Solange Ngoma (fille Zahidi) des Forces du Futur et du député Fidel Tsingombay, etc.,

« Les Progressistes est un courant porteur d’espoir et de progrès… d’un avenir de paix, de sécurité et liberté fondé sur des institutions fortes ».