Constitution, Kabila, accord du 31 décembre… Ce qu’il fallait retenir de la réunion organisée à New York sur la RDC

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Une réunion de « haut niveau » consacrée à la situation en RDC a eu lieu mardi à huis clos, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Voici point par point ce qu’il fallait en retenir.

Le respect de la Constitution

D’après le compte-rendu publié à l’issue de la rencontre, les participants ont d’emblée « salué l’engagement exprimé par les autorités de la République démocratique du Congo à respecter la Constitution ». Une allusion à l’article 71 de la Constitution, qui dispose que « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois », et qui interdit de facto au président Joseph Kabila de concourir pour un troisième mandat.

Autrement dit, la communauté internationale, à travers les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne, la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et les représentants de cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité qui ont pris part à cette réunion dite de « haut niveau », s’inscrit en faux contre toute idée de prolongement du mandat de Joseph Kabila. Ceux qui, autour du chef de l’État congolais, avancent la piste d’un référendum constitutionnel sont ainsi prévenus. Petit bémol : les participants restent muets sur la proposition de l’opposition d’imposer une « transition sans Kabila » pour conduire le pays vers des élections.

Le rôle incontournable de l’accord de la Saint-Sylvestre

Les participants ont également réaffirmé le « rôle incontournable de l’accord de la Saint Sylvestre et la nécessité de sa mise en œuvre totale afin de baliser la voie pour la tenue d’élections libres, justes, pacifiques et crédibles ». D’après le texte, les scrutins présidentiels, législatifs et provinciaux doivent également se tenir « dans les délais prescrits, conformément à l’accord de la Saint-Sylvestre ». Une formulation qui se garde d’évoquer directement la fin décembre 2017 comme date butoir, ce que continue de réclamer une partie de l’opposition, laissant ainsi ouverte l’éventualité d’un report – prévu d’ailleurs par l’accord du 31 décembre.

En effet, « nous ne sommes pas partisans d’un quelconque fétichisme de date. Si la Ceni publie un calendrier réaliste qui renvoie les élections au premier trimestre de l’année prochaine et qu’il y a un consensus de la classe politique congolaise, nous ne nous y opposerons pas », explique une source occidentale basée à Kinshasa.

Des mesures de décrispation supplémentaires

Autre point saillant de cette réunion : la nécessité selon ses membres « de prendre des mesures de décrispation supplémentaires ». Déjà prévues dans l’Accord de la Saint-Sylvestre, ces mesures prévoyaient entre autres la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques. Mais le chemin à parcourir reste long : le Bureau conjoint des Nations unies aux Droits de l’Homme (BCNDH) avait recensé en juillet dernier « plus de 170 personnes détenues du fait de leurs opinions politiques ou d’activités citoyennes légitimes ». Le rapport des évêques catholiques et une lettre du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a beau demander le retour au pays, en « homme libre », de l’opposant Moïse Katumbi, Kinshasa continue de faire la sourde oreille.

Le soutien apporté à la Ceni

Les participants ont également reconnu « les progrès réalisés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), notamment dans l’enrôlement des électeurs », sans faire mention toutefois de la polémique autour des chiffres dans certaines provinces. Sur son fil Twitter, le député du Rassemblement de l’opposition Martin Fayulu s’était ainsi étonné fin août de l’augmentation exponentielle du nombre d’électeurs inscrits dans la province du Sankuru.

Des incongruités qui n’ont pas empêché les membres de la réunion d’encourager « les bailleurs à financer le Fond multipartenaires consacré au Projet d’Appui au Cycle Électoral au Congo (PACEC) afin d’appuyer le processus électoral ». Le communiqué évoque également la mise en place « d’une équipe de coordination d’experts » afin « d’assister la Ceni et d’appuyer les préparatifs des élections ». « Mais, jusqu’ici, la Ceni ne nous a toujours pas transmis le budget détaillé des élections à venir, encore moins la chaîne des dépenses des fonds qui auraient été débloqués par l’État congolais », déplore un diplomate belge.

discours de Joseph Kabila à l’ONU

Le chef de l’etat a t-il convaincu à l’onu?

Comme d’habitude en République démocratique du Congo, le discours du Joseph Kabila ce samedi à l’ONU a laissé place à une véritable polémique au sujet de la salle quasiment vide. Néanmoins, il semble que le phénomène n’affecte pas seulement le président congolais.

C’est devant une salle quasiment vide que s’est exprimé le président Joseph Kabila ce samedi en marge de la 72ème Assemblée générale de l’ONU. Une situation qui a donné de l’eau au moulin des partisans de l’opposition pour s’attaquer au président qu’ils qualifient d’illégitime.

Les amis de Samy Badibanga ont déposé leur lettre ouverte à la monusco,union européenne et union africaine.

ils réclament la reconsidération de l’accord du 18 octobre.
les amis de samy Badibanga ont déposé une lettre ouverte à la communauté internationale pour fustiger l’ accord des saint sylvestre,qui est dans l’incapacité d’organiser les élections. pour cette structure qui soutient le premier Ministre honoraire l’accord du saint sylvestre est un accord démagogique

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les amis de Samy  dans le couloir de la résidence du Prémier ministre

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Contact : 00243840834612,  00243852248453

LETTRE OUVERTE DES AMIS DE SAMY BADIBANGA adressées :

–       Au Secrétaire Général des nations unies

–       Aux Membres Des Conseil De Sécurité Des Nations unies

–       Au PRÉSIDENT DE L’U.A

–       Au président du comité de sage de l’U.A

–       Au représentant de l’union Européenne  en RDC

–       Au secrétaire général de l’OIF

–       Au Président de l’Union Européenne

–       Au Président de la République Démocratique du Congo

–       Aux  Président des deux chambres du parlement de la RDC

–       Au Président de la cours constitutionnelle

–       Au Président de la CENCO

–       Au Président de la CENI

–       Au Secrétaire général de la Majorité présidentielle

–       Aux Présidents de rassemblement toutes tendance confondue

–       Aux Présidents des regroupements  socio politiques signataires de l’accord du 18 octobre  ayant pris part aux assises de la CENCO ;

Concernant la crise politique persistante en République Démocratique du Congo.

La République Démocratique du Congo traverse une zone de turbulence terrible et sans précédent.

Une turbulence dont le dénouement est loin du bout du tunnel.

Celle-ci risque de plonger le pays dans l’incertitude politique caractérisée non seulement par des tensions au niveau national mais aussi elle plombe l’économie du pays.

Qu’est ce qui est à ces bases de cette situation ?

Nul n’ignore aujourd’hui que la crise actuelle est née de l’absence d’organisation des élections dans le délai constitutionnelle  en 2016. La patrie de Patrice Emery Lumumba court le risque d’imploser si les acteurs politiques congolais ne résolvent pas des manières définitives leurs différends en dépassant leurs ego.

On se souviendra que plusieurs négociations ont eu lieu dans divers endroit entre autre IBIZA, et Italie.

Ce, afin d’éviter  que le pays connaisse une situation Apocalyptique comme d’aucuns  les prédisaient à le date du 19 Décembre 2016. Et toutes ces négociations ont débouché à l’organisation du Dialogue du 18 Octobre. Dialogue où  le rassemblement avait posé plusieurs conditions que la majorité a tenté de répondre à quelques-unes.

·        Exigence de la médiation internationale c’est qui a permis à la  désignation d’Edem KODJO par le conseil de sage de l’Union Africaine comme facilitateur.

·        comme  cela ne suffisait pas le rassemblement a encore exigé l’accompagnement de Mr KODJO par le panel pour se rassurer de la crédibilité des résolutions qui en découleraient chose qui fut également faite,

·        La Décrispation politique sur la libération des prisonniers politiques et la réouverture des certains médias  fermés jusqu’aujourd’hui peinent à se concrétiser pour les raisons seule la majorité pourra expliquer.

Au regard de ces faits la grande majorité de ces conditions posées par le rassemblement ont trouvé gains de cause.

Curieusement le rassemblement ferra volt face à la dernière minute jusqu’à qualifier le Médiateur  du partisan de la majorité, alors que ce dernier a été désigné par la communauté international et appuyer par la résolution 2298 de conseil de sécurité des nations unies.

On se souviendra que le gouvernement a même proposé la médiation de la CENCO pour éviter toute ingérence étrangère mais le rassemblement avait refusé catégoriquement cette médiation.

Pour ne pas plonger le pays dans le chaos le dialogue fut convoqué et organisé sans le rassemblement.

Plusieurs résolutions ont été prises entre autres la désignation du premier ministre issu de l’opposition, l’organisation des élections le 18 avril 2018, la non représentation du président actuel pour un troisième mandat et la non organisation du referendum.

Afin de préserver la concorde nationale, il a été laissé une ouverture dans l’article 24 de cet accord. Laquelle stipulant la recherche d’un large consensus afin de ramener ceux qui n’ont pas pris part à ces assises de signer après.

C’est ici que le Président de la république va confier une mission verbale à la CENCO de convaincre les membres de rassemblement à venir signer cet accord.

Mission où l’Abbé NSHOLE alors secrétaire a.i  de la CENCO confirmera lors de son  discours d’ouverture des travaux du centre inter diocésain « ici nous ne sommes pas venu pour  signer un autre accord mais rechercher un large consensus ».

Mais curieusement à la grande surprise de tous cette mission s’est transformé à la signature d’un autre accord « dit de saint sylvestre »pour accorder le poste du Premier ministre au rassemblement qui du même était incapable de trouver le consensus interne pour designer cet animateur.

Et comme conséquence :

·       la Dislocation du rassemblement pour la dispute de ce poste, ce qui a rendu même jusqu’aujourd’hui l’application de cet accord et de leur arrangement particulier inacceptable par la classe politique.

·        Démission du Premier Ministre issu de l’accord du 18 octobre alors qu’il était déjà avancé dans le processus d’organiser les élections dans le délai lui imparti.

·        impossibilité d’organiser les élections dans le délai de l’accord de saint sylvestre, et occasionnant La recrudescence de l’insécurité  et violence au Kasaï Central, au Kongo Central, et à Kinshasa, y compris l’instabilité récurrente dans les provinces du Nord et Sud-Kivu ainsi que le conflit communautaire dans le Tanganyika entravent le bon déroulement des opérations pré-électorales dans ces entités à causant notamment des pertes en vies humaines, des déplacés et des réfugiés ainsi que des dégâts matériels importants, traduisant ainsi la fragilité des forces de sécurité et le déficit de l’autorité de l’Etat.

C’est ainsi que nous les amis de Samy BADIBANGA, vu la situation telle qu’elle se présente Condamnons :

·        La majorité présidentielle pour leur ambigüité dans la prise des positions créant ainsi des blocages délibérés dans le processus électoral.

·        Le rassemblement toute tendance confondue  pour  L’insouciance sur la question du processus électoral, pourtant à la base de la crise au profit des positionnements et des avantages indus au détriment des intérêts vitaux de la population.

·        la CENI pour son opacité dans la conduite du processus électoral et la non actualisation du cadre légal de la sécurisation du processus électoral tel que prévu par l’accord du 31 décembre 2016.

·        Le regroupement socio-politique signataire de l’accord du 18 octobre pour leur versatilité caractérisée par le souci de rester au perchoir au détriment du peuple ;

Pour autant il faut noter que cet accord du saint sylvestre a démontré ces limites et son caractère démagogique  de ne pas organiser les élections  à la date du 31 décembre, en perturbant l’accord du 18 octobre qui a prévu les élections en avril 2018.

Au regard de ce qui précède nous les amis de Samy BADIBANGA suggérons au conseil de sécurité des nations unies et au comité des  sages de l’union africaines ce qui suit :

·        De revernir à l’accord du 18 octobre, d’autant plus que ceci avait un caractère juridique tant sur le plan national qu’international de par sa convocation par l’ordonnance présidentielle appuyer par la résolution 2298 de conseil de sécurité des nations unies.

·        De soutenir cet accord du fait que le délai fixé pour organiser les élections est raisonnable et ne pourra pas plonger le pays dans un cycle apocalyptique étant donné que les opérations d’enrôlement sont presqu’à  terme.

En agissant ainsi nous doterons à la République un processus électoral apaisé et hors de toute insécurité émaillée des plusieurs foyers de tensions.

Que Dieu bénisse la république Démocratique du Congo

Fait à Kinshasa, le 05 septembre 2018

Les amis de Samy BADIBANGA