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NAANGA TRAHI PAR LA MACHINE A VOTER

Quand les députés de la M.P boudent leur loi révisée.Au cour de l’examen de la loi électorale article par article les députés de la M.P ont rejeté ladite loi.

SUIVEZ TRÈS BIEN LA VIDÉO DE CE DÉPUTE DE LA M.P

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Loi électorale examiné article par article

Suivez les réactions des députés de la MP qui rejettent leurs loi révisée

 

parlement

Le groupe parlementaire de l’opposition accuse le pouvoir en place de chercher «à provoquer des troubles sur l’ensemble du territoire national en modifiant la loi électorale». Le président du groupe parlementaire MLC et Alliés, Alexis Lenga, l’a déclaré dimanche 3 décembre à Kinshasa.

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MODIFICATION LOI ELECTORALE RDC’

comme en 2015 le peuple congolais compte sur les députés de l’opposition  pour contrer cette loi électorale 

Le secret éventré : une loi électorale partisane

 

Vendredi, 01 Avril 2011 23:36 (Par le Prof. Auguste MAMPUYA KANUNK’a-TSHIABO de la DTP)

Entendons-nous bien. Il ne s’agit pas pour moi d’affirmer qu’il est interdit de réviser une loi électorale, au contraire et, même, je suis prêt à admettre que les majorités au pouvoir cherchent toujours à renforcer leur position en adoptant les modes de scrutins susceptibles de les avantager; c’est de bonne guerre. Mais si cette recherche de position dominante ne correspond pas à une augmentation des chances pour le bien-être de tous et non d’une clique comme c’est le cas, cela traduit une tendance à exclure une représentation aussi fidèle que possible des courants de pensée dans le pays au profit d’un parti dominant précurseur du parti unique et avec la seule volonté de continuer le système corrompu et corrupteur et de s’empiffrer au détriment de la société.

Certes, après la révision constitutionnelle décriée du 20 janvier 2011, on s’attend logiquement à une révision de la loi électorale, notamment pour l’adapter au nouveau système de l’élection du président de la République en un seul tour et, donc, réviser ses articles 101, 109, 114 qui organisaient le second tour, sans oublier l’article 112 qui prévoyait des débats entre les deux candidats retenus pour le second tour, ce cauchemar des mouvanciers, qu’il faudra soit supprimer comme c’est leur farouche volonté, soit réaménager. Lire la suite de « MODIFICATION LOI ELECTORALE RDC’ »

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le parlement des jeunes progressistes lance la campagne de sensibilisation de plan badibanga pour la sortie de la crise

la vidéo d’une chaine de télévision qui a fait le reportage du lancement de la campagne des jeunes parlementaires progressistes

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Samy Badibanga propose un addendum à l’Accord du 31 décembre pour consolider les institutions

Samy badibanga appel à l’unité de l’opposition  pour sortir le pays de la crise

comme a dit Obama il faut des institutions fortes et non des hommes forts.

adum

Il n’avait pas pris part au dialogue de la CENCO ayant abouti à l’Accord du 31 décembre (Saint Sylvestre) mais Samy Badibanga appelle urbi et orbi à l’amendement de cet accord avant le 31 décembre 2017.
Il ne s’agit nullement d’un troisième dialogue mais d’amender l’Accord qui est encore sur table et auquel renvoie la résolution 2348 des Nations-unies, a fait comprendre l’ex-Premier ministre.

«Nous pouvons et nous devons négocier un addendum avant le 31 décembre pour remédier aux faiblesses de l’Accord dont la principale est d’avoir été négocié sans l’autorité d’une institution de droit international», a-t-il déclaré.

Pour Badibanga, l’addendum à l’Accord de la Saint Sylvestre doit être négocié et conclu avant le 31 décembre prochain sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations Unies avec l’accompagnement de l’UA, l’Union africaine, l’UE, Union européenne et l’Organisation internationale de la francophonie(OIF).
A défaut de cet addendum, la RDC ouvrirait la voie à l’arbitraire de la volonté populaire couverte par l’article 64 de la constitution. L’ancien Premier ministre redoute, en effet, « la perte de légitimité des autorités publiques sur le territoire national », avec son corollaire « de graves dysfonctionnements des institutions ».

Quant au contenu de l’addendum à l’Accord du 31 décembre, Samy Badibanga le décline en cinq points.

  • Primo, l’adoption d’un calendrier électoral consensuel et de son chronogramme qui fait foncièrement défaut à l’Accord du 31 décembre.
  • Secundo, l’adoption d’un budget détaillé avec un plan de décaissement et l’identification des ressources.
  • Tertio, la réintroduction des institutions comme partie prenante dans l’Accord, en particulier le Parlement. Mais le contrôle parlementaire doit être mené à parité entre l’opposition et la majorité parlementaire, insiste l’ancien Premier ministre.
  • Quarto, le renforcement des mesures de décrispation et les rendre exécutoires pour le bon déroulement du processus électoral, notamment le débat et la campagne électorale.
  • Quinto, enfin, un régime des sanctions en cas de non respect de l’Accord. «Il n‘y a pas de droit efficace sans sanctions, l’accord doit être amendé pour intégrer des conséquences claires en cas de violations», soutient l’ex-Premier ministre. « Nous sommes convaincus qu’en approfondissant l’Accord du 31 décembre, nous mettrons les élections à notre portée et éviterons l’impasse politique, l’effondrement des institutions et les violences vers lesquels nous nous dirigeons »,avertit Samy Badibanga.

L’ex-Premier ministre a, en effet, tenu une conférence de presse le 28 octobre 2017 à l’Hôtel Kempiski Fleuve Congo, pour annoncer un nouveau courant politique au sein de l’opposition dénommé, « Les progressistes».

Le nouveau courant connait déjà l’adhésion de l’UNIR Patrick Mayombe, Dr Matusila de l’ABACO, Solange Ngoma (fille Zahidi) des Forces du Futur et du député Fidel Tsingombay, etc.,

« Les Progressistes est un courant porteur d’espoir et de progrès… d’un avenir de paix, de sécurité et liberté fondé sur des institutions fortes ».

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Nikki Haley ferra son rapport à Trump cette a declaré: « Nous ne tolérons pas que les élections soient retardées »

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C’est le service après-vente à Washington. Après un voyage riche en discussions avec les dirigeants éthiopien, sud soudanais et congolais, la représentante permanente des États-Unis à l’ONU annonce qu’elle va rencontrer cette semaine le président américain Donald Trump, le vice-président Mike Pence ainsi que le conseiller à la sécurité national H.R. McMaster pour discuter de sa tournée en Afrique, rapporte Reuters.

Pour la RDC, où Nikki Haley a rencontré le chef de l’Etat Joseph Kabila vendredi, on sait déjà qu’il sera question des élections, toujours incertaines dans le pays. Après avoir appelé clairement, à Kinshasa même, à leur organisation en 2018, dimanche soir, la diplomate a haussé le ton. « Il n’y a pas de démocratie si la voix du peuple n’est pas entendue », a-t-elle écrit sur twitter. Un message dans lequel l’hôte du weekend de Joseph Kabila se veut même ferme quant aux velléités de reporter indéfiniment les scrutins. « Nous ne tolérons pas que les élections soient retardées », prévient-elle dans ce tweet posté par ses équipes de communication.

Dans un entretien accordé à Reuters, Nikki Haley, qui revendique un « style direct » – qui tranche avec le langage diplomatique classique souvent réservé – est revenue sur les vérités qu’elle vient d’exprimer autant à Kinshasa qu’à Juba. « Je pense que la franchise est importante, mais je m’y attendais aussi. J’ai eu des conversations franches avec eux »,explique-t-elle en référence à ses échanges avec Joseph Kabila et Salva Kiir. « Cela a été très important parce que nous ne voulions pas aller là-bas faire un discours politique. Nous voulions aller tout droit à la réalité de la situation ».

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Colère américaine après l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (AFP 17/10/17)

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La République démocratique du Congo (RDC) a été élue lundi au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, suscitant de vives critiques des Etats-Unis et d’ONG dénonçant son bilan en la matière.

Au total, l’Assemblée générale de l’ONU a pourvu 15 sièges de ce Conseil fort de 47 membres et basé à Genève. Ces sièges, pour trois ans à partir de janvier 2018, étaient à pourvoir à raison de 4 pour l’Afrique, 4 pour l’Asie-Pacifique, 2 pour l’Europe orientale, 3 pour l’Amérique latine, et 2 pour d’autres États.

La RDC a recueilli 151 voix sur 193 votes, le nombre d’États membres de l’Assemblée générale de l’ONU. La majorité requise était de 97 voix. Le groupe de pays africains s’était mis d’accord il y a quelques mois pour proposer outre la RDC, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal afin d’occuper les sièges alloués au continent. L’Angola a recueilli 187 votes, le Nigeria 185 et le Sénégal 188.

Outre ceux-ci, les autres membres de l’Assemblée élus sont l’Afghanistan, l’Australie, le Chili, le Mexique, le Népal, le Pakistan, le Pérou, le Qatar, la Slovaquie, l’Espagne et l’Ukraine.

Pour les États-Unis, l’élection de la RDC est « une preuve de plus du manque de crédibilité du Conseil des droits de l’Homme et de la nécessité de le réformer afin de le sauvegarder ». Ce pays « connu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, a été élu pour travailler au sein de l’institution la plus importante pour les droits de l’Homme », a dénoncé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley.

« Les droits de l’Homme sont trop importants pour laisser un système dépassé continuer à exister sans être contrôlé ni réformé », a ajouté dans un communiqué la diplomate, qui doit se rendre prochainement à Kinshasa, en déplorant une sélection de candidats qui ne permet ni opposition ni concurrence.

L’élection de la RDC au Conseil des droits de l’Homme « est une insulte pour les nombreuses victimes des abus commis par le gouvernement congolais à travers le pays », a aussi dénoncé dans un communiqué Louis Charbonneau, directeur à New York de l’ONG Human Rights Watch.

En juillet, les Etats-Unis avaient déjà vivement critiqué les pays africains ayant soutenu la candidature de la RDC, alors que le Conseil enquête sur des atrocités commises dans la région du Kasaï par les forces armées gouvernementales et des milices.

« Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d’un pays comme la République démocratique du Congo pour qu’il devienne membre du Conseil des droits de l’homme, cela n’affaiblit pas seulement cette institution – mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent », avait alors affirmé Nikki Haley.

L’élection l’année dernière de l’Arabie saoudite et de la Chine au Conseil, en dépit de preuves de violations des droits de l’homme, avait également suscité des critiques.

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la rdc au conseil international de droit de l’homme c’est comme l’Égypte à la fédération internationale de ski

L’élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies fait grincer des dents. Son régime est-il légitime pour donner des leçons en matière de droits humains ?

D’un côté, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) indiquait, début septembre, que plus de 440 cas de violations des droits de l’Homme avaient été recensés au mois d’août pour l’ensemble de la République démocratique du Congo. Violations largement attribuées au régime – police, armée, justice, responsables de l’information. Le Conseil des droits de l’homme a même ouvert récemment deux enquêtes, suite aux violences dans le Kasaï.

De l’autre côté, l’Assemblée générale de l’ONU vient de donner son feu vert à l’entrée de cette même RDC à ce même Conseil des droits de l’homme. Sans surprise, les défenseurs des droits humains expriment leur désapprobation, un porte-parole de Human Rights Watch évoquant « une gifle pour les nombreuses victimes ». Avant le vote, 157 associations congolaises avaient appelé les États membres de l’ONU à faire barrage à Kinshasa. Au-delà de la « bulle » activiste, des États membres de l’ONU, comme les États-Unis, ont évoqué une perte de « crédibilité » du Conseil des droits de l’Homme.

On fait avec ce que l’on a, indiquent certains observateurs

Comment une telle incongruité, fortement dénoncée, est-elle possible ? Primo, la République démocratique du Congo a recueilli 151 voix, alors qu’elle n’en avait besoin que de 97. Secundo, certains observateurs indiquent, en « off », que « l’on fait avec ce que l’on a ».

Le Conseil des droits de l’Homme est un organe intergouvernemental qui fonctionne avec 47 États aux mandats à durée déterminée. Dans une logique de répartition géographique équitable, il réserve au continent africain 13 sièges, dont quatre devaient être cédés cette année. Aux côtés de la RDC, le Sénégal, le Nigeria et l’Angola font leur entrée…

« Si tu n’as pas la force du voleur, aide-le à porter le butin »

Y a-t-il, dans le monde, suffisamment de pays irréprochables pour que les 47 sièges soient occupés sans débat ? Membre du Conseil des droits de l’homme jusqu’en 2018, le Burundi a fait l’objet, le mois passé, d’un rapport de l’ONU qui évoque notamment « des arrestations et des détentions arbitraires, des actes de torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des viols et d’autres violences sexuelles ».

Et les « brebis galeuses » présumées ne sont bien sûr pas toutes africaines. Des pratiques jugées « divergentes du concept de l’État de droit » par l’organisation Freedom House ont valu de nombreuses critiques à une Arabie saoudite pourtant membre du Conseil jusqu’en 2019.

Quant au continent américain, il héberge un autre membre controversé du Conseil : le Venezuela sur lequel l’ONU souhaita, le 11 septembre dernier, une enquête sur de possibles crimes contre l’Humanité. C’est bien connu, quand on se regarde, on se désole, mais quand on se compare, on se console.

La RDC serait-elle « moins pire » que d’autres ? Un ultime argument populaire plaide pour son intégration : « Si tu n’as pas la force du voleur, aide-le à porter le butin ». Si tu n’arrives pas à corriger les actes autocratiques, intègre l’autocrate au Conseil des droits de l’Homme et il se convertira…

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Samy Badibanga pour un front uni de l’Opposition

L’appel de l’ancien Premier ministre est consécutif à la tentative de renvoyer les élections vers avril 2019

Opposants de tous les bords, unissons-nous pour sauver les élections. Ainsi pourrait se résumer l’appel lancé hier par Samy Badibanga à ses pairs de l’opposition. Une exhortation à l’unité dictée par le souci de faire barrage aux velléités du gouvernement en place de renvoyer les élections aux calandres grecques.

Anatomie d’un appel.

leader de l'opposition

Par deux fois, Samy Badibanga Ntita s’est fait remarquer sur le front des élections. L’ancien Premier ministre issu de l’Accord du 18 octobre 2016 y est allé de sa proposition de chronogramme. Question de tenir les élections dans le délai.

L’on comprend donc que l’Opposant Badibanga soit parmi les premiers à appeler à un front uni de l’opposition. Ce, pour résister contre ce qui apparaît à ses yeux -pas seulement à lui- comme une tentative d’ajourner sine die les élections.

Abhorrant hier comme aujourd’hui la politique spectacle, cet homme d’État a lancé son appel à l’unité via une conférence de presse.
« Il ne serait pas du tout judicieux que l’opposition en arrive encore à se diviser comme ce que nous avons constaté au cours des dernières années. Au final, personne n’est gagnante dans cette division. Bien au contraire, le pouvoir arrive à tirer son épingle du jeu. Il est donc temps de mettre de côté les questions d’égo et de privilégier l’intérêt supérieur de la nation », nous a confié M. Badibanga. Qui insiste également sur le rôle de l’opposition parlementaire qui se bat à l’Assemblée nationale et au Sénat afin de veiller sur la qualité des textes attendus relatifs au processus électoral.

Comme pour mieux tirer la sonnette d’alarme, l’enfant maison UDPS Samy remonte le temps pour rappeler toutes les divisions que l’Opposition a payées cash. Notamment le schisme né à l’Union sacrée de l’opposition radicale et Alliés qui a affaibli l’opposition au point d’ouvrir la voie au troisième larron que fut l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila.

A contrario, Samy Badibanga met en lumière la vertu unitaire avec la réussite des manifestations de janvier 2015 organisées à l’initiative du Groupe parlementaire UDPS et Alliés dont il était le Président. Son groupe avait associé l’UNC, le MLC et d’autres opposants. C’est sur base de cette success story que sera créée la Dynamique de l’opposition. Poursuivant sa chronique des tiraillements au sein de l’Opposition, Samy Badibanga épingle les trois ailes toutes récentes à savoir celle signataire de l’Accord du 18 octobre 2016, celle conduite par le MLC sous la bannière du front pour le respect de la Constitution et le Rassemblement.

« Il est temps que nous mettions fin à cette tri-polarisation de l’opposition. Nous devons nous unir sans égo afin d’entrevoir comment faire face à ce qui apparaît comme une volonté de renvoyer les élections aux calendes grecques. Il serait plus judicieux que face à ce défi, l’opposition puisse parler d’une seule voix », conclut Samy Badibanga.

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Constitution, Kabila, accord du 31 décembre… Ce qu’il fallait retenir de la réunion organisée à New York sur la RDC

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Une réunion de « haut niveau » consacrée à la situation en RDC a eu lieu mardi à huis clos, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Voici point par point ce qu’il fallait en retenir.

Le respect de la Constitution

D’après le compte-rendu publié à l’issue de la rencontre, les participants ont d’emblée « salué l’engagement exprimé par les autorités de la République démocratique du Congo à respecter la Constitution ». Une allusion à l’article 71 de la Constitution, qui dispose que « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois », et qui interdit de facto au président Joseph Kabila de concourir pour un troisième mandat.

Autrement dit, la communauté internationale, à travers les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne, la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et les représentants de cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité qui ont pris part à cette réunion dite de « haut niveau », s’inscrit en faux contre toute idée de prolongement du mandat de Joseph Kabila. Ceux qui, autour du chef de l’État congolais, avancent la piste d’un référendum constitutionnel sont ainsi prévenus. Petit bémol : les participants restent muets sur la proposition de l’opposition d’imposer une « transition sans Kabila » pour conduire le pays vers des élections.

Le rôle incontournable de l’accord de la Saint-Sylvestre

Les participants ont également réaffirmé le « rôle incontournable de l’accord de la Saint Sylvestre et la nécessité de sa mise en œuvre totale afin de baliser la voie pour la tenue d’élections libres, justes, pacifiques et crédibles ». D’après le texte, les scrutins présidentiels, législatifs et provinciaux doivent également se tenir « dans les délais prescrits, conformément à l’accord de la Saint-Sylvestre ». Une formulation qui se garde d’évoquer directement la fin décembre 2017 comme date butoir, ce que continue de réclamer une partie de l’opposition, laissant ainsi ouverte l’éventualité d’un report – prévu d’ailleurs par l’accord du 31 décembre.

En effet, « nous ne sommes pas partisans d’un quelconque fétichisme de date. Si la Ceni publie un calendrier réaliste qui renvoie les élections au premier trimestre de l’année prochaine et qu’il y a un consensus de la classe politique congolaise, nous ne nous y opposerons pas », explique une source occidentale basée à Kinshasa.

Des mesures de décrispation supplémentaires

Autre point saillant de cette réunion : la nécessité selon ses membres « de prendre des mesures de décrispation supplémentaires ». Déjà prévues dans l’Accord de la Saint-Sylvestre, ces mesures prévoyaient entre autres la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques. Mais le chemin à parcourir reste long : le Bureau conjoint des Nations unies aux Droits de l’Homme (BCNDH) avait recensé en juillet dernier « plus de 170 personnes détenues du fait de leurs opinions politiques ou d’activités citoyennes légitimes ». Le rapport des évêques catholiques et une lettre du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a beau demander le retour au pays, en « homme libre », de l’opposant Moïse Katumbi, Kinshasa continue de faire la sourde oreille.

Le soutien apporté à la Ceni

Les participants ont également reconnu « les progrès réalisés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), notamment dans l’enrôlement des électeurs », sans faire mention toutefois de la polémique autour des chiffres dans certaines provinces. Sur son fil Twitter, le député du Rassemblement de l’opposition Martin Fayulu s’était ainsi étonné fin août de l’augmentation exponentielle du nombre d’électeurs inscrits dans la province du Sankuru.

Des incongruités qui n’ont pas empêché les membres de la réunion d’encourager « les bailleurs à financer le Fond multipartenaires consacré au Projet d’Appui au Cycle Électoral au Congo (PACEC) afin d’appuyer le processus électoral ». Le communiqué évoque également la mise en place « d’une équipe de coordination d’experts » afin « d’assister la Ceni et d’appuyer les préparatifs des élections ». « Mais, jusqu’ici, la Ceni ne nous a toujours pas transmis le budget détaillé des élections à venir, encore moins la chaîne des dépenses des fonds qui auraient été débloqués par l’État congolais », déplore un diplomate belge.

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discours de Joseph Kabila à l’ONU

Le chef de l’etat a t-il convaincu à l’onu?

Comme d’habitude en République démocratique du Congo, le discours du Joseph Kabila ce samedi à l’ONU a laissé place à une véritable polémique au sujet de la salle quasiment vide. Néanmoins, il semble que le phénomène n’affecte pas seulement le président congolais.

C’est devant une salle quasiment vide que s’est exprimé le président Joseph Kabila ce samedi en marge de la 72ème Assemblée générale de l’ONU. Une situation qui a donné de l’eau au moulin des partisans de l’opposition pour s’attaquer au président qu’ils qualifient d’illégitime.

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Vote électronique : l’opposition claque la porte de la réunion des commissions à l’assemblée nationale

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Au cours de la séance de travail entre le bureau de l’Assemblée nationale et les présidents des commissions, le calendrier de la session ordinaire de septembre a été adopté. Au total 14 matières sont inscrites à l’ordre du jour de cette dernière session de 2017. Parmi elles, le projet de loi des finances 2018 et la proposition de loi organique portant organisation et fonctionnement du CNSA. Ces nouvelles matières s’ajoutent à 37 autres arriérées de la session de mars.

Invité à cette rencontre, le président de la CENI, Corneille Nangaa, a procédé à la présentation du kit du vote semi-électronique. Cette démonstration de la centrale électorale n’a pas plu aux membres de l’opposition présents dans la salle. Ces derniers ont claqué la porte.

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Pour la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba, ce mode de scrutin n’est pas autorisé par la loi électorale. « Nous avons suspendu notre participation à la conférence des présidents parce qu’il y a un point inscrit à l’ordre du jour qui nous a mis très mal à l’aise en tant qu’opposition. Il s’agit de la présentation par la CENI du kit du vote semi-électronique. Notre motivation est que c’est une matière qui n’est pas autorisée par la loi électorale. En deuxième lieu, c’est une matière hautement politique qui nécessite, avant d’entamer les questions techniques,  qu ’ il y ait en avance une option levée en amont par les acteurs principaux des élections, notamment les partis politiques », a déclaré Eve Bazaiba.

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Les amis de Samy Badibanga ont déposé leur lettre ouverte à la monusco,union européenne et union africaine.

ils réclament la reconsidération de l’accord du 18 octobre.
les amis de samy Badibanga ont déposé une lettre ouverte à la communauté internationale pour fustiger l’ accord des saint sylvestre,qui est dans l’incapacité d’organiser les élections. pour cette structure qui soutient le premier Ministre honoraire l’accord du saint sylvestre est un accord démagogique

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les amis de Samy  dans le couloir de la résidence du Prémier ministre

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Contact : 00243840834612,  00243852248453

LETTRE OUVERTE DES AMIS DE SAMY BADIBANGA adressées :

–       Au Secrétaire Général des nations unies

–       Aux Membres Des Conseil De Sécurité Des Nations unies

–       Au PRÉSIDENT DE L’U.A

–       Au président du comité de sage de l’U.A

–       Au représentant de l’union Européenne  en RDC

–       Au secrétaire général de l’OIF

–       Au Président de l’Union Européenne

–       Au Président de la République Démocratique du Congo

–       Aux  Président des deux chambres du parlement de la RDC

–       Au Président de la cours constitutionnelle

–       Au Président de la CENCO

–       Au Président de la CENI

–       Au Secrétaire général de la Majorité présidentielle

–       Aux Présidents de rassemblement toutes tendance confondue

–       Aux Présidents des regroupements  socio politiques signataires de l’accord du 18 octobre  ayant pris part aux assises de la CENCO ;

Concernant la crise politique persistante en République Démocratique du Congo.

La République Démocratique du Congo traverse une zone de turbulence terrible et sans précédent.

Une turbulence dont le dénouement est loin du bout du tunnel.

Celle-ci risque de plonger le pays dans l’incertitude politique caractérisée non seulement par des tensions au niveau national mais aussi elle plombe l’économie du pays.

Qu’est ce qui est à ces bases de cette situation ?

Nul n’ignore aujourd’hui que la crise actuelle est née de l’absence d’organisation des élections dans le délai constitutionnelle  en 2016. La patrie de Patrice Emery Lumumba court le risque d’imploser si les acteurs politiques congolais ne résolvent pas des manières définitives leurs différends en dépassant leurs ego.

On se souviendra que plusieurs négociations ont eu lieu dans divers endroit entre autre IBIZA, et Italie.

Ce, afin d’éviter  que le pays connaisse une situation Apocalyptique comme d’aucuns  les prédisaient à le date du 19 Décembre 2016. Et toutes ces négociations ont débouché à l’organisation du Dialogue du 18 Octobre. Dialogue où  le rassemblement avait posé plusieurs conditions que la majorité a tenté de répondre à quelques-unes.

·        Exigence de la médiation internationale c’est qui a permis à la  désignation d’Edem KODJO par le conseil de sage de l’Union Africaine comme facilitateur.

·        comme  cela ne suffisait pas le rassemblement a encore exigé l’accompagnement de Mr KODJO par le panel pour se rassurer de la crédibilité des résolutions qui en découleraient chose qui fut également faite,

·        La Décrispation politique sur la libération des prisonniers politiques et la réouverture des certains médias  fermés jusqu’aujourd’hui peinent à se concrétiser pour les raisons seule la majorité pourra expliquer.

Au regard de ces faits la grande majorité de ces conditions posées par le rassemblement ont trouvé gains de cause.

Curieusement le rassemblement ferra volt face à la dernière minute jusqu’à qualifier le Médiateur  du partisan de la majorité, alors que ce dernier a été désigné par la communauté international et appuyer par la résolution 2298 de conseil de sécurité des nations unies.

On se souviendra que le gouvernement a même proposé la médiation de la CENCO pour éviter toute ingérence étrangère mais le rassemblement avait refusé catégoriquement cette médiation.

Pour ne pas plonger le pays dans le chaos le dialogue fut convoqué et organisé sans le rassemblement.

Plusieurs résolutions ont été prises entre autres la désignation du premier ministre issu de l’opposition, l’organisation des élections le 18 avril 2018, la non représentation du président actuel pour un troisième mandat et la non organisation du referendum.

Afin de préserver la concorde nationale, il a été laissé une ouverture dans l’article 24 de cet accord. Laquelle stipulant la recherche d’un large consensus afin de ramener ceux qui n’ont pas pris part à ces assises de signer après.

C’est ici que le Président de la république va confier une mission verbale à la CENCO de convaincre les membres de rassemblement à venir signer cet accord.

Mission où l’Abbé NSHOLE alors secrétaire a.i  de la CENCO confirmera lors de son  discours d’ouverture des travaux du centre inter diocésain « ici nous ne sommes pas venu pour  signer un autre accord mais rechercher un large consensus ».

Mais curieusement à la grande surprise de tous cette mission s’est transformé à la signature d’un autre accord « dit de saint sylvestre »pour accorder le poste du Premier ministre au rassemblement qui du même était incapable de trouver le consensus interne pour designer cet animateur.

Et comme conséquence :

·       la Dislocation du rassemblement pour la dispute de ce poste, ce qui a rendu même jusqu’aujourd’hui l’application de cet accord et de leur arrangement particulier inacceptable par la classe politique.

·        Démission du Premier Ministre issu de l’accord du 18 octobre alors qu’il était déjà avancé dans le processus d’organiser les élections dans le délai lui imparti.

·        impossibilité d’organiser les élections dans le délai de l’accord de saint sylvestre, et occasionnant La recrudescence de l’insécurité  et violence au Kasaï Central, au Kongo Central, et à Kinshasa, y compris l’instabilité récurrente dans les provinces du Nord et Sud-Kivu ainsi que le conflit communautaire dans le Tanganyika entravent le bon déroulement des opérations pré-électorales dans ces entités à causant notamment des pertes en vies humaines, des déplacés et des réfugiés ainsi que des dégâts matériels importants, traduisant ainsi la fragilité des forces de sécurité et le déficit de l’autorité de l’Etat.

C’est ainsi que nous les amis de Samy BADIBANGA, vu la situation telle qu’elle se présente Condamnons :

·        La majorité présidentielle pour leur ambigüité dans la prise des positions créant ainsi des blocages délibérés dans le processus électoral.

·        Le rassemblement toute tendance confondue  pour  L’insouciance sur la question du processus électoral, pourtant à la base de la crise au profit des positionnements et des avantages indus au détriment des intérêts vitaux de la population.

·        la CENI pour son opacité dans la conduite du processus électoral et la non actualisation du cadre légal de la sécurisation du processus électoral tel que prévu par l’accord du 31 décembre 2016.

·        Le regroupement socio-politique signataire de l’accord du 18 octobre pour leur versatilité caractérisée par le souci de rester au perchoir au détriment du peuple ;

Pour autant il faut noter que cet accord du saint sylvestre a démontré ces limites et son caractère démagogique  de ne pas organiser les élections  à la date du 31 décembre, en perturbant l’accord du 18 octobre qui a prévu les élections en avril 2018.

Au regard de ce qui précède nous les amis de Samy BADIBANGA suggérons au conseil de sécurité des nations unies et au comité des  sages de l’union africaines ce qui suit :

·        De revernir à l’accord du 18 octobre, d’autant plus que ceci avait un caractère juridique tant sur le plan national qu’international de par sa convocation par l’ordonnance présidentielle appuyer par la résolution 2298 de conseil de sécurité des nations unies.

·        De soutenir cet accord du fait que le délai fixé pour organiser les élections est raisonnable et ne pourra pas plonger le pays dans un cycle apocalyptique étant donné que les opérations d’enrôlement sont presqu’à  terme.

En agissant ainsi nous doterons à la République un processus électoral apaisé et hors de toute insécurité émaillée des plusieurs foyers de tensions.

Que Dieu bénisse la république Démocratique du Congo

Fait à Kinshasa, le 05 septembre 2018

Les amis de Samy BADIBANGA